Des nouveaux Romans du Terroir !

Publié le 28 Juillet 2015

 

Des nouveaux romans du Terroir,

dans votre Médiathèque !

 

 

Les moissons commencent dans les champs,

mais nous avons déjà moissonné quelques romans pour notre rayon du Terroir !

Venez glaner parmi nos nouvelles acquisitions !!!

 

 

 

 

 

 

 

Antonin Malroux        Antonin Malroux

Né à Boisset, dans le Cantal, Antonin Malroux a tout d’abord écrit cinq ouvrages de poésie, puis il a publié nombreux romans dont chez Albin Michel La Noisetière (1998), La Vallée de l’émeraude (2003) et Les Trois Marches (2005).
Il vit à Clermont-Ferrand.
Très attaché au terroir, il avoue que, même si les noms des lieux changent parfois, tous ses romans se déroulent bel et bien en Auvergne.
Et, s’il reste un peu vague sur certains lieux, c’est pour que « chacun puisse faire un amalgame avec un endroit qu’il connaît ».

 

 

 

 

Une poignée de blé
Auteur

2009

 

 

Après plus de sept années d’absence, Antoine revient au hameau d’Esquiral, au cœur de l’Auvergne. Mobilisé en 1939, prisonnier de guerre, il avait été transféré dans un camp de travail en Bavière.
Mais à l’ombre du clocher de Saint-Santin-les-Roses, l’heure n’est pas à la joie du retour. Les rumeurs vont bon train, les soupçons pèsent sur le jeune homme : qu’a-t-il fait durant tout ce temps ? Pourquoi a-t-on annoncé à sa mère qu’il était "porté disparu" ? Qu’est-il advenu de lui en Allemagne après la démobilisation ?
Partagé entre le bonheur d’avoir retrouvé sa terre natale et la méfiance qu’il suscite, Antoine semble être devenu étranger à son propre pays…
Après Le Jardin de Louise, Antonin Malroux nous entraîne dans une histoire d’amour et de haine qui évoque avec nostalgie la force des racines mais aussi la capacité d’un homme à changer son destin.

 

 

 

 

 

La grange au foin
Auteur

2010

 

Couverture de La grange au foin

Propriétaire de deux établissements parisiens à succès, Frédéric Sainturbain met à l'honneur dans ses menus la truffade du Cantal et l'aligot aveyronnais, souvenir de son enfance provinciale. Adopté lorsqu'il avait six ans par un couple de paysans, Frédéric a grandi au coeur d'une vallée d'Auvergne dans le bourg de Boisset-le-Château. Marie et Anselme lui ont transmis le goût et l'amour du travail à la ferme... Jusqu'au jour où deux gendarmes sont venus le chercher sans donner d'explications. Depuis, le jeune homme a fait son chemin. Mais, marqué par cette arrestation injuste, il n'est plus retourné dans le village ni n'a osé donner de ses nouvelles à sa famille adoptive. Il n'en pense pas moins toujours à la grange au foin où il fut si heureux, à sa petite amoureuse d'autrefois, Geneviève, la fille des voisins... À travers le parcours d'un de ces nombreux migrants du Massif Central, Antonin Mairoux restitue de manière très vivante l'atmosphère à la fois chaleureuse et rude du " Cercle des Auvergnats de Paris ".

 

 

 

 

 

 

 

         Gérard Georges

Gérard GeorgesNé à Montbrison (Loire) en 1948, journaliste de radio dans les années 70, après des études de lettres à l’Université de Clermont-Ferrand et une carrière de professeur, Gérard GEORGES se tourne vers le métier de Chef d’établissement. Il débute sa carrière administrative à Olliergues, petite bourgade auvergnate située entre Thiers et Le Puy-en-Velay. En 1993, il est nommé Principal du collège Jules-Romains d’Ambert, au pays d’Henri Pourrat, d’Alexandre Vialatte et de Lucien Gachon. Après une nouvelle mutation dans un collège de Clermont-Ferrand en 2002, il cesse son activité professionnelle trois ans plus tard pour ne plus se consacrer désormais qu’à sa passion, la littérature.
Romancier, poète, nouvelliste, l’auteur d’œuvres comme L’Herbe de la Toussaint ou La Violente Espérance veut célébrer ses deux provinces : le Forez de ses racines et l’Auvergne, sa patrie d’adoption.
Le thème récurrent à cette œuvre (qui comprend une vingtaine de titres) est la Nature. Elle est partout présente, aussi bien dans la poésie (Mortes Feuilles est un véritable hymne à l’automne, ses grisailles mais aussi ses couleurs chatoyantes), dans les nouvelles (Par-delà la Montagne ) que dans ses romans, le genre qu’entre tous il affectionne.
L’amour des humbles, des êtres parfois rejetés par la société tels Marius de L’herbe de la Toussaint ou Than, des Nuits de folle lune, alimente aussi la description souvent attachante qu’il en fait.
Dans le sillage de Jean ANGLADE, le « Patriarche des Lettres auvergnates », Gérard GEORGES est le nouvel arrivant de ce qu’on appelle désormais « l’École romanesque d’Auvergne ». Il est publié aux Presses de la Cité à Paris depuis 2003.

 

 

 

 

Anatole, fils de personne
Auteur

Couverture de Anatole, fils de personneFévrier 2015

 

1958, en Auvergne. Anatole, un garçon solitaire de douze ans, est le fils du maréchal-ferrant d’un petit village auvergnat. Ses relations sont difficiles avec ses parents, peu affectueux et déjà âgés. Ils ne sont pas du cru et il souffre aussi du mépris des autres enfants qui le traitent d’étranger. Incompris de tous, une réprimande injuste de sa mère est l’humiliation de trop, il s’enfuit. Évitant les routes, il s’aventure à travers champs. La nuit tombe. Il fait une mauvaise chute, se blesse. Il est sauvé par le régisseur d’un château des environs qui le met à l’abri. Clémence, la fille du baron de Marty, le soigne. Elle-même une enfant malheureuse, elle est avide de tendresse et de complicité. Ils s’entendent si bien qu’Anatole est bientôt aussi proche d’elle qu’un frère. Mais le passé obscur du garçon resurgit. Ses parents le renient, lui apprennent qu’il n’est pas leur fils. De sa véritable mère ils font un portrait effrayant et refusent de révéler l’identité de son père…

 

 

 

 

Jeanne, la brodeuse au fil d'or
Auteur

Couverture de Jeanne, la brodeuse au fil d'orFévrier 2009

 

Entre 1930 et 1950, dans le Forez, aux limites de l'Auvergne, un hommage émouvant aux dernières grenadières à travers le destin de l'une de ces brodeuses. Née en 1927, Jeanne, fillette intelligente et vive, veut devenir institutrice. Son père est maçon, sa mère, grenadière. Chaque jour, celle-ci brode de délicates passementeries au fil d'or ou d'argent, destinées à confectionner les galons des militaires. En 1939, Jeanne choisit d'aider sa mère, l'une des meilleures brodeuses du canton. Alors qu'un nouveau curé, résistant, s'installe au village et qu'un séduisant menuisier-charpentier va faire chavirer le cœur de Jeanne, le métier de grenadière vit ses dernières années... Gérard Georges raconte un métier, une époque avec une sensibilité rare et un respect infini pour ces brodeuses, à qui l'on doit encore l'habit vert des immortels de l'Académie française.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le châtaigner du Petit Jo

Auteur
  • Monique Devez-Vallienne

octobre 2007

 

JO, comme Joachim, a perdu la parole à la suite de la mort de sa mère. L’enfant, déjà orphelin de son père, se mure dans un silence complet. Son grand-père paternel, Léon Blanchet, va s’occuper de lui. Dans la France de 1870, le vieil homme s’acharne à redonner le goût de la vie à l’enfant… Avec ses mots tendres, ses postures pleines d’inexpérience, mais guidées par son instinct profond, il va réussir et Jo pourra entamer une nouvelle vie, inattendue.

 


Monique Devez-Vallienne restitue avec doigté l’évolution des troubles de l’enfant, jusqu’à la guérison. Elle situe l’action de cette belle histoire à Marcolès, un village médiéval situé dans la Châtaigneraie cantalienne, à l’époque de Napoléon III. Un émouvant récit mettant en présence un grand-père et son petit-fils, dans un face à face où la complicité de deux êtres, et la patience, finissent par l’emporter.
Et le lecteur apprendra qu’une baguette de sureau adroitement taillée pour devenir un sifflet, fait plus pour la guérison du jeune malade, que la médecine de l’époque, où l’exposition à de saintes reliques…

 

 

 

 

 

 

 

 

Vincent, mon grand-père
Auteur

Couverture de Vincent, mon grand-père

Mon grand-père : pour tout le monde dans le pays, c'était Vincent, ou bien encore le père Vincent. Lui, il avait une préférence pour son nom de famille : Murat ; à cause disait-il, d'un autre Murat, roi de Naples celui-ci !

Ce fut à partir de 1937 que je découvris véritablement Vincent. Cette année-là, il avait perdu sa fille, ma mère ! ... Durant le rude hiver 39-40, une étroite complicité s'installa entre nous. Ah ! Nos veillées-lecture au coin du feu, toutes ces questions auxquelles je m'efforçais de trouver une réponse. Ah ! Ce jour où il me roula ma première cigarette en m'invitant à la fumer, sous prétexte qu'à treize ou quatorze ans : "j'étais en âge d'apprendre"...

Il apprivoisa le vélo vers la soixantaine : une découverte, un art de vivre ! ... Il n'en descendait plus pratiquement que pour dormir ! C'était en vélo qu'il se rendait chez l'un, chez l'autre, pour offrir ses bras courageux avides de besogne. Tout heureux de repartir, sa musette lestée de quelques victuailles : hé oui ! C'était la guerre, les restrictions...

Vincent était un simple, naïf, candide. IL était foncièrement bon ignorant la méchanceté, et surtout celle des autres. 

C'était mon grand-père...

 

 

 

 

 

 

 

La Rouge batelière
Auteur

Janvier 2003

 

Auvergne, 1895.
Depuis son enfance, Bérangère, aventurière dans l'âme, rêve de suivre les traces de son père, fameux compagnon de rivière. De tragiques circonstances vont précipiter son destin. La jeune fille devient capitaine d'une sapinière, embarcation rustique acheminant vin, charbon et bois du port de Pont-du-Château jusqu'à Paris. Avec son équipage, descendant l'Allier, la Loire, les canaux et la Seine, Bérangère découvre ce qu'aucune femme de son époque n'est censée connaître : la vie sur un bateau, ses codes, ses contraintes, les caprices des rivières mais aussi la liberté, l'amour sans attaches, la solidarité des hommes. Arrivée à Paris, Bérangère rejoint l'importante colonie auvergnate installée dans le quartier de la Bastille.
Mais la nostalgie, un enfant providentiel et l'imminence de la guerre vont avoir raison de son bonheur illusoire... Jean-Pierre Leclerc fait défiler sous nos yeux les images émouvantes d'une Auvergne bien différente de celle des volcans et des couteaux.
 La Rouge Batelière honore la culture d'une région et révèle le portrait passionnant d'une femme en avance sur son temps.

 

 

 

Rédigé par mediathequedenoyelles

Publié dans #Terroir

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