Nouveautés décembre 2015
Publié le 15 Décembre 2015
Voici quelques
achetées avant les vacances !
«Peu importait le fond pour Guylain. Seul l'acte de lire revêtait de l'importance à ses yeux. Il débitait les textes avec une même application acharnée. Et à chaque fois, la magie opérait. Les mots en quittant ses lèvres emportaient avec eux un peu de cet écoeurement qui l'étouffait à l'approche de l'usine.»
Guylain Vignolles est préposé au pilon et mène une existence maussade et solitaire, rythmée par ses allers-retours quotidiens à l'usine. Chaque matin en allant travailler, comme pour se laver des livres broyés, il lit à voix haute dans le RER de 6H27 les quelques feuillets qu'il a sauvé la veille des dents de fer de la Zerstor 500, le mastodonte mécanique dont il est le servant.
Un jour, Guylain découvre les textes d'une mystérieuse inconnue qui vont changer le cours de sa vie...
Dans une couleur évoquant le cinéma de Jean-Pierre Jeunet ou la plume ouvrière de Jean Meckert, Jean-Paul Didierlaurent signe un premier roman qui nous dévoile l'univers d'un écrivain singulier, plein de chaleur et de poésie, où les personnages les plus anodins sont loufoques et extraordinaires d'humanité, et la littérature le remède à la monotonie quotidienne.
«Pas besoin de se lever si tôt pour apprécier la poésie et l'humour qui se dégagent de ce premier roman aux charmes incomparables. Frais, joyeux mais surtout pas dénué d'intelligence et de style, des personnages vraiment originaux et surtout très attachants. Une très belle réussite !»
Aurélie Janssens Librairie Page et Plume (Limoges)
«Le Liseur du 6h27, c'est la vie comme un roman. Jean-Paul Didierlaurent signe un premier livre qui réenchante le quotidien et dissout la morosité avec humour et tendresse. Alors oui, n'ayons pas peur des mots, la littérature possède bel et bien le pouvoir de réparer les vivants. Ce roman en est la parfaite incarnation.»
Pascal Thuot Librairie Millepages (Vincennes)

Été 99, dont certains prétendent qu’il est le dernier avant la fin du monde.
Sur les longues plages du Touquet, les enfants crient parce que la mer est froide, les mères somnolent au soleil. Et partout, dans les dunes, les bars, les digues, des histoires d’amour qui éclosent. Enivrent. Et griffent. Quatre couples, à l’âge des quatre saisons d’une vie, se rencontrent, se croisent et s’influencent sans le savoir.
Ils ont 15, 35, 55 et 75 ans. Ils sont toutes nos histoires d’amour.
Quatre saisons, quatre histoires d'amour. Toutes reliées entre elles...
Il y a Louis, un ado de 15 ans, ami de Victoire, cette jeune fille aux cheveux dorés et aux yeux d'émeraude. Louis qui rêvait d'être bien plus que son ami...
Il y a Isabelle, quittée par son mari et qui a connu l'amour en la personne de Jérôme alors qu'elle n'avait que 15 ans. Son premier amour et son premier grand chagrin d'amour.
Il y a Monique, 55 ans, qui demain sera Louise et qui est venue découvrir de nouveaux émois passionnels et charnels.
Il y a Rose et Pierre, toujours aussi amoureux au bout de 50 années de mariage. Eux veulent figer leur amour dans le temps.
Et il y le Touquet et sa plage; le 14 juillet, le dernier du siècle, son feu d'artifice et son bal; Francis Cabrel et son Hors saison... et l'amour.
Tout en délicatesse, Grégoire Delacourt nous emmène au Touquet et nous fait vivre des histoires d'amour, fussent-elles éternelles, romantiques, regrettables ou vaines. Dans ces quatre récits qui s'entremêlent délicatement, l'auteur pose un regard tendre et doux. Il décrit avec précision et finesse les relations hommes/femmes. Les fleurs ont une place importante, elles donnent le titre de chaque nouvelle et permettent d'exprimer des sentiments que l'on ose avouer. Porté par une écriture riche et très poétique, ce roman clame haut et fort les couleurs de l'Amour...
Les quatre saisons de l'été... Intemporel...

De l'Irlande des années 1920 au Maine des années 2000, en passant par les plaines du Midwest meurtries par la Grande Dépression, un roman ample, lumineux, où s'entremêlent les voix de deux orphelines pour peindre un épisode méconnu de l'histoire américaine.
Entre 1854 et 1929, des trains sillonnaient les plaines du Midwest avec à leur bord des centaines d'orphelins. Au bout du voyage, la chance pour quelques-uns d'être accueillis dans une famille aimante, mais pour beaucoup d'autres une vie de labeur, ou de servitude.
Vivian Daly n'avait que neuf ans lorsqu'on l'a mise dans un de ces trains. Elle vit aujourd'hui ses vieux jours dans une bourgade tranquille du Maine, son lourd passé relégué dans de grandes malles au grenier.
Jusqu'à l'arrivée de Mollie, dix-sept ans, sommée par le juge de nettoyer le grenier de Mme Daly, en guise de travaux d'intérêt général. Et contre toute attente, entre l'ado rebelle et la vieille dame se noue une amitié improbable. C'est qu'au fond, ces deux-là ont beaucoup plus en commun qu'il n'y paraît, à commencer par une enfance dévastée...

Jacob, jeune Juif de Constantine, est la fierté de sa mère Rachel. Par son sourire, ses chants, sa générosité, lui seul apporte de la gaîté au sein de la famille Melki, où trop souvent résonne la fureur du père. Mais Jacob est enrôlé en juin 1944. Comme lui, des juifs et des musulmans se battent sur le sol français pour libérer un pays qui n'est pas toujours juste envers eux. La famille de Jacob attend son retour avec impatience. Mais la nouvelle de la mort du jeune homme ouvrira une blessure impossible à refermer.

Gabriel Larcher règne en maître sur sa famille, influençant profondément les destinées de ses deux fils et de sa fille. Si Dan et Valentine ont suivi les traces de cet ancien champion de Formule 1, Nicolas, jeune homme sensible et amoureux de la nature, a choisi d'être médecin dans leur petite ville de La Ferté-Saint-Aubin. Aujourd'hui, les trois enfants Larcher cachent leurs blessures. Dan et Valentine peuvent-ils trouver leur place dans un univers où seul leur père veut briller ?
Et quel est donc le lourd secret d'Albane, leur mère, en apparence si douce et si parfaite ? Dans leur maison familiale de Sologne, les Larcher semblaient heureux et unis. Mais les non-dits et les secrets couvent, prêts à éclater au grand jour...
Une fois encore, Bourdin nous emmène dans une histoire familiale, une famille unique puisqu’elle est ‘centrée’ autour de la personne de Gabriel, un ancien champion de Formule 1 qui maintenant à la retraite s’ennuie et prend encore et toujours ses enfants, maintenant adultes, de haut.
L’histoire est magnifiquement bien écrit, ni trop longue ni trop courte, on en apprend peu à peu sur les personnages et sur ceux qu’ils vont devenir. Certes j’ai vu la fin venir plutôt rapidement mais je l’ai tellement aimé que cela m’importais peu, au contraire je voulais la lire. L’écriture de l’auteur ne m’a donc pas déçue encore une fois et j’ai très envie de la redécouvrir.