Les nouveaux romans du "Terroir"
Publié le 13 Avril 2013
Les romans à terroir
Longtemps cantonnée à louer la France profonde, elle s’ouvre à l’actualité, au polar…
Dans ces livres-là, les journées sont rythmées par la frappe régulière du maréchal-ferrant ou le craquement du bois dans la cheminée. On y croise le médecin partant pour sa tournée, l'institutrice avec ses élèves encapuchonnés. Le boulanger pétrit la pâte, les femmes sont au lavoir et les hommes dans les champs ou à la guerre.
Sommes-nous chez George Sand, Colette ou François Mauriac ? Plutôt sur les pas de Christian Signol, Jean-Guy Soumy, Jean Anglade pour les patriarches ou ceux d'Alain Dubos, Annie Degroote, Marie-Paul Armand, Jean-Paul Malaval ou Olivier Deck pour la nouvelle génération.
Des auteurs d'aujourd'hui dont le succès repose sur la nostalgie d'un monde rural aux valeurs rassurantes, le goût d'histoires sépia fortement enracinées dans une région précise, des vignes de l'Ardèche aux corons du Nord.
Les intrigues sont ainsi souvent construites autour de sagas familiales, ce sont des métiers oubliés qui vont servir de fil conducteur. »
Et Jeannine Balland de préciser : « Tout ce qui est raconté sur les traditions, les métiers, la vie du village, la nourriture, doit être véridique. »
Les époques les plus prisées se situent entre la guerre de 14 et celle de 40 et les héros sont des agriculteurs du Périgord, des filles des corons, des charpentiers de Franche-Comté, des enfants du Quercy.
Parallèlement à la vogue du tourisme vert, les lecteurs veulent retrouver des saveurs et des parfums qu'ils n'ont pas vraiment connus mais qui les rapprochent de leurs familles, de leurs racines.
Vous avez l'embarras du choix, parmi nos 12
Jean-Baptiste Depardon caressait un rêve : être à la tête d'un vignoble prospère en Afrique du Sud. Mais ce rêve vient de partir en fumée à cause de l'incendie qui a ravagé sa maison et tué sa femme et son fils. Désemparé, il retourne près de ses parents pour trouver du réconfort. I Iélas ! le mauvais sort s'acharne sur lui à tel point que, dans son village natal, tout le monde le considère bientôt comme le chat noir qu'il faut chasser. Tout le monde ? Pas si sûr. Delphine, sa jolie voisine, le soutient dans cette épreuve. Son amour sera-t-il suffisant pour éviter à Jean-Baptiste un nouvel exil ?
La ferme des Pitaval
Hélène, dix-sept ans, voue une haine farouche à son père. Elle est persuadée de trouver sa revanche le jour où elle se croit enceinte. C'est alors un coup de tonnerre qui éclate dans le ciel familial. Cependant, rien ne se passe comme la jeune fille l'avait espéré. Hélène aimerait tout oublier dans les bras du beau Christian, mais c'est sans compter sur les tours du destin...
Nicole perd son grand amour dans un accident. Désespérée, elle quitte sa vie de Parisienne pour se réfugier dans sa maison de campagne. Au cours d'une de ses promenades, elle va rencontrer un être exceptionnel, qui lui redonnera petit à petit goût à la vie, et même lui permettra de découvrir ses aptitudes insoupçonnées pour le bonheur...
Sa mère, clame de compagnie de la comtesse de Gondreville, s'est suicidée. Antoine est donc confié à Emile, un oncle malveillant. Adieu la douce vie de château ! Une existence misérable faite de brimades et d'humiliations est devenue son lot quotidien. N'y tenant plus, l'enfant s'enfuit et trouve refuge chez Rosine, une marchande des quatre-saisons. Ces deux naufragés d'infortune concluent alors un pacte dans lequel ils se jurent protection mutuelle. Mais pour d'obscures raisons, l'oncle Emile est toujours aux trousses du jeune garçon...
1996, Estrain, village perdu au coeur du massif du Sancy, se meurt lentement.
Un matin, le facteur découvre dans la " fermette aux volets bleus ", habitée par un couple de marginaux et leur fille, le corps ensanglanté de la jeune femme. Le village se mobilise pour retrouver la fillette disparue... Dix ans plus tard, un nouvel orage vient assombrir le ciel d'Estrain et réveiller les consciences apparemment endormies. Quel lien existe-t-il entre les deux drames ? Un ange, peut-être...
Antonin est correspondant de l'Hebdo, un journal de la région de Bergerac. Il assiste à l'enterrement d'une figure locale, Raoul Perrot, propriétaire sans héritier du très convoité domaine des Deux-Chênes. L'ancienne bonne de Raoul et un soi-disant petit-fils illégitime du défunt se disputent au-dessus du cercueil. Antonin ignore alors à quel point il va être emporté dans cette sombre histoire d'héritage qui lui dévoilera les pires secrets sur les habitants de la contrée et peut-être aussi sur lui-même... A condition qu'il ait le temps de dénouer les fils entre passé et présent avant qu'un autre drame ne vienne assombrir le village.
" Paladin-le-Preux ", garnement corrézien, passe plus de temps dans les taillis et au bord de la rivière qu'à l'école. Ses parents, désespérés ne cessent de répéter : " Jésus, Marie, Joseph ! Qu'est-ce qu'on a pu faire au bon Dieu pour avoir un enfant pareil ? " Paladin collectionne retenues, punitions et corrections, mais rien n'arrête sa soif de bêtises. Avec son copain Alian, ils partent pour de grandes aventures dans les prés de La Sablière, faisant fi des ordres du père, des lamentations de la mère et de la fessée qui les attendent le soir.
Dans les années 1950, Bernard, petit bloc de chagrin ballotté de droite et de gauche à la suite de la séparation de ses parents, se retrouve à Queffiac, la ferme de son oncle Adrien et de sa tante Berthe, dans la campagne des Côtes-du-Nord. Le petit Parisien a bien du mal à s'adapter à cette nouvelle vie qu'on lui impose et souffre cruellement de l'éloignement de sa mère. Pourtant, grâce aux animaux de la ferme, à l'école du village et à la chaleur de sa nouvelle " famille ", il va vivre de belles aventures et des petits bonheurs qui marqueront à jamais sa vie d'homme. En toile de fond de ce récit d'enfance, l'auteur dessine une chronique pleine de tendresse de la vie paysanne en Bretagne au milieu du siècle dernier.