Nouveautés décembre 2013
Publié le 8 Décembre 2013
Les
de décembre 2013
Pour retrouver les nouveautés de décembre,
cherchez une pastille jaune sur les livres en présentoir !
Le Point.fr - Publié le 04/11/2013 à 13:14 - Modifié le 04/11/2013 à 17:50
Pierre Lemaitre, venu du polar, a remporté le plus prestigieux des prix littéraires avec "Au revoir là-haut", un coup de coeur.
Pierre Lemaitre a été sacré par le prix Goncourt au terme d'un vote très serré pour Au revoir là-haut (Albin Michel). L'auteur, qui était l'un des favoris, a été choisi par le jury au douzième tour par six voix contre quatre à Frédéric Verger pour son premier roman, Arden (Gallimard).

Rescapés du chaos de la Grande Guerre, Albert et Edouard comprennent rapidement que le pays ne veut plus d'eux.
Malheur aux vainqueurs ! La France glorifie ses morts et oublie les survivants.
Albert, employé modeste et timoré, a tout perdu. Edouard, artiste flamboyant devenu une « gueule cassée », est écrasé par son histoire familiale. Désarmés et abandonnés après le carnage, tous deux sont condamnés à l'exclusion. Refusant de céder à l'amertume ou au découragement, ils vont, ensemble, imaginer une arnaque d'une audace inouïe qui mettra le pays tout entier en effervescence... Et élever le sacrilège et le blasphème au rang des beaux-arts.
Au revoir là-haut confirme, s'il en était besoin, le talent de scénariste de Pierre Lemaitre, révélé par des romans policiers (dont Cadres Noirs, prix Le Point du polar 2010). Touffu, hyperdocumenté, le roman est bâti sur une intrigue très efficace, qui fait oublier ses quelques longueurs. Il se nourrit, aussi, d'un réseau de personnages toujours utiles et toujours vivants, qui recréent ensemble des années d'après-guerre où l'on verse sur les morts glorieux des larmes en abondance, mais où l'on répugne à croiser les gueules cassées.

La tragédie grecque au pays du cèdre: «Le Quatrième mur» (Grasset) de Sorj Chalandon a reçu ce jeudi le prix Goncourt des lycéens.
C'est peut-être le plus beau prix qu'il pouvait recevoir cet automne. Déjà célébré par les Immortels de l'Académie française pour «Retour à Killybegs» et lauréat du prix Médicis pour «Une promesse», Sorj Chalandon a obtenu ce jeudi le très réputé Goncourt des lycéens pour «Le Quatrième mur», aux éditions Grasset. Une juste récompense pour le journaliste, ancien reporter de guerre pour «Libération» de 1973 à 2007, prix Albert-Londres en 1988 et qui écrit depuis 2009 dans «Le Canard enchaîné».

« L'idée de Sam était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé.
Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l'a fait promettre, à moi, petit théâtreux de patronnage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne... »
Entre rire et larmes, le destin bouleversant de deux amoureux de la vie.
Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades.
C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate.
Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
Attention ! Âmes sensibles, préparez vos mouchoirs !
Martial Debriffe, historien de 35 ans, est diplômé en droit des assurances. En 1995, lancé par André Castelot, il publie son premier ouvrage sur la duchesse du Maine.
En 1997, sa deuxième biographie sur Madame Elisabeth fait une entrée remarquée dans les librairies (Sélection Prix Hugues Capet) et devient un livre de référence pour un bon nombre d’historiens (Jean-Christian Petitfils, Antonia Fraser…)
Depuis 1993, l’auteur vit en Alsace. Il s’est penché sur la période trouble de la seconde guerre mondiale qui a profondément meurtri ce peuple considéré comme Allemand par les Français, Français par les nazis et comme une monnaie d’échange pour les deux parties.
La fleur de l'ombre est un roman d’aventure, roman du terroir, écrit dans le respect de la vérité historique.
